Tired of hating myself

Toi, mon amour

Je ne ferai qu'un article à ton sujet. Un seul.

Toi, oui toi que j'ai aimé et désiré pendant près de trois mois.

Toi que j'ai dû contempler de loin, en souffrant.

Toi que j'ai dû regarder comme un ami, rien de plus.

Je t'ai regardé, je t'ai su avec cette fille, si belle, si mince, si parfaite, et je devais me taire, pleurer en silence.

Par contre, je ne pensais pas avoir droit à un miracle de Noël un peu avant Noël.

Je peux t'assurer que ce merveilleux jeudi de décembre était le plus beau jour de ma vie. J'ai cru rêver lorsque tu t'es lentement rapproché de moi, que tu as doucement caressé ma main, que tu as parlé avec un regard que je n'oublierai jamais et que tu m'as embrassée. Nous nous sommes enlacés, embrassés, et enlacés, encore et encore... Te souviens-tu ?

Ce que j'attendais depuis si longtemps était enfin arrivé, j'étais si heureuse.

Hélas, le bonheur n'étant pas éternel, tu m'as quittée un mois après; tu n'étais pas amoureux. Effondrée, j'ai pleuré, pleuré et encore pleuré jusqu'à vider mon corps de ses réserves en eau salée. 

Ce que j'avais tant attendu, espéré n'était en réalité jamais arrivé.

Mais pourquoi ? Bon sang, pourquoi ?

Je t'aime.

Oui, un mois après cette maudite rupture, je t'aime toujours.

Je ne peux pas m'empêcher de penser à toi, à tous les bons moments qu'on a vécus.

Je ne parviens pas à m'arrêter d'espérer. Espérer en vain que tu reviennes, que tu changes d'avis, que tu m'aimes.

C'est idiot, je sais. C'est tout moi.

C'est tout de même étrange, pendant un mois je n'ai presque pas pleuré.

A la place, j'ai tenté de me secouer à aller de l'avant. J'ai fait la folle pour ne pas penser à toi. J'ai vraiment eu des humeurs. Je suis devenue lunatique comme ce n'est pas permis. Je t'ai souri pour que tu ne comprennes pas que j'étais totalement abattue, pour que tu ne voies pas que derrière cette bonne humeur et cette énergie se cachait un petit coeur en mille morceaux.

Mais, il semblerait que le canal lacrymal se soit débouché d'un coup. Il est en crue maintenant. Une sorte de claque dans mon visage pour me rendre compte que cette fois tout espoir est perdu, que tu ne reviendras pas.

L'idée que tu en aimes une autre, demain, dans une semaine, dans un mois, peu importe, me déchire le coeur.

Mais sache une chose, même si je sais pertinemment que tu ne verras probablement jamais ce que je viens d'écrire :

Je t'aime toujours.

Je n'ai pas cessé un instant de t'aimer.



26/02/2009
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